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Anecdotes de la Sabaton radio (11 à 15)

Troisième série d’anecdotes concernant l’histoire de Sabaton dans sa globalité

A propos de Gloryhammer sur la tournée

Pär : On avait demandé  à avoir Alestorm à nouveau mais le chanteur a un autre groupe qui viendra cet été.

Krister : Oui exactement, un groupe absolument génial et drôle.

Pär : Oui, quand tu as fait le tour du truc de pirate avec Alestorm , tu dois trouver autre chose de dingue à faire. Et pour Chris, le leader d’Alestorm, le style “chevalier” était quelque chose qui lui tenait à coeur.

Krister : Oui c’est presque aussi étrange qu’un autre groupe que nous avons déjà eu – dont nous parlerons peut-être plus tard- mais c’est génial, et c’est un groupe qui va faire encore plus hausser les sourcils à nos vieux visiteurs parce que c’est vraiment une programmation originale.

Pär : Oui, on a eu beaucoup de demandes pour qu’on prenne Alestorm à nouveau, on ne les a pas eu mais on leur a donné GloryHammer à la place.

gloryhammer_gloryhammerdotcom

Programmer du Power au festival mais pas seulement

Journaliste : Sabaton, vous programmez beaucoup de groupes de power pour votre festival, mais pas seulement

Krister : Non, bien sûr, mais ça facilite un peu les choses.

Journaliste : Mais vous avez d’autres genres aussi

Krister : Oui absolument, c’est toujours du gros et du plus petit, du hard et du lent, etc. Manegarm en était un bon exemple, un de ces petits groupes de pagan qu’on a réussi à programmer et qui a l’air de mieux marcher que ce qu’on pensait. C’est toujours marrant d’avoir des groupes comme ça avec nous au festival.

Pär : J’ai remarqué que beaucoup de monde en Suède aime le Pagan mais qu’il n’y a pas beaucoup d’endroits où tu peux aller en voir en live, donc c’est vraiment une bonne occasion pour nous d’en programmer à notre festival. Et les gens aiment ça, nous aimons ça, donc ils jouent !

La vidéo d’un fan de 40:1

Pär : Je me souviens que nous étions assis dans le tourbus au Sweden Rock tous les trois lorsque nous avons reçu une info vers un lien youtube, comme quoi quelqu’un avait fait une video de 40:1 avec des sous-titres polonais.

Krister : Ah oui c’est vrai, c’était la fois où on était assis là et on appuyait sur “entrée”, “entrée”, “entrée” et le nombre de vue a explosé

Pär : Ça a été tellement rapide pour cette vidéo, à l’époque c’était facile d’avoir accès aux statistiques youtube, donc on avait juste à cliquer pour voir quelle était la vidéo la plus vue ce jour-là. Et cette vidéo, qui était faite par un fan, était la vidéo musicale la plus vue et la plus commentée du monde ce jour-là !!

Krister : Pendant qu’on était assis, elle est montée à des centaines de milliers de vues seulement pour ce soir là

Jocke : Oui et elle est passée à un million de vues pendant le weekend du Sweden Rock

Pär : Et ça a créé un fort intérêt pour nous en Pologne, ça a explosé. C’était marrant d’entendre à la radio un journaliste culturel suédois interviewer un membre du personnel du musée du soulèvement de Varsovie. Il disait que ce jour-là, il y avait eu une augmentation énorme du nombre de visiteurs.

“Oh comment ça se fait ?”

“Eh bien il y a ce groupe suédois appelé Sabaton qui a fait cette chanson, 40:1, qui a rendu dingue toute la Pologne et leur a donné envie d’en apprendre plus sur l’histoire de leur pays donc le musée est plein tous les jours maintenant !”

Pär : La chanson parle de Wladyslaw Raginis qui a réussi avec ses troupes à arrêter l’invasion allemande de la Pologne à la bataille de Wizna, un peu en dehors de Varsovie. Un peu plus tard que cette vidéo ait explosé, nous avons été contactés par Jazek Raginis qui voulait faire un clip de cette chanson. Donc nous nous sommes envolés pour la Pologne, nous l’avons tourné, il a récrée les scènes de batailles et tout.

Krister : Et plus tard vous avez joué sur le vrai champ de bataille, mais pas la même année.

Pär : Non c’était un an plus tard en 2009, pour le Always Remember Tour. Nous avons joué sur le champ de bataille exactement 70 ans après la bataille de Wizna.

Reprise d’une reprise

Joakim : On a une chanson appelée Primo Victoria et nos amis de Van Canto ont décidé d’en faire une reprise. Ils m’ont ensuite demandé de venir chanter dessus en tant qu’invité donc c’est un peu comme de faire une reprise de la reprise… Ça peut aller très loin comme ça !

Krister : Tu as simplement fait une autoreprise.

Joakim : Oui haha ! J’ai fait une reprise de ma chanson !

Pär : Le groupe Van Canto est plutôt drôle, parce qu’ils n’utilisent aucun instrument à part la batterie, ils font tout au chant. Comment ils appellent ça ? Rakatakatakmetal c’est ça ? Ils font des bruits de guitare avec leurs bouches ! Ce sont des musiciens qui se sont rencontrés dans une école de chant en Allemagne puis qui ont décidé de former un groupe en décidant qu’ils n’avaient pas besoin de guitares comme ils savaient chanter,  mais qu’ils n’étaient pas sûrs d’assez bien jouer de la guitare et tout ça. Alors ils écrivent des riffs de guitares, des solos de basses et tout, mais ils les chantent donc c’est vraiment un groupe unique.

Krister : Ils sont venus deux fois à notre festival.

Pär : Oui, c’est ça. Ils ont même participé à notre show une année en venant sur scène pour chanter.

Joakim : C’était en 2011 et ils ont même fait une petite blague ce soir-là. Je m’en souviens, on était à la fin de notre set et la scène a été plongée dans le noir. Les gens ont pensé « et maintenant voilà le rappel » et en effet, c’était ça sauf que sur scène, quand les lumières se sont rallumées, ce n’était plus Sabaton, mais Van Canto et ils ont chanté Primo Victoria.

Pär : Oui c’était très drôle et comme personne dans le public ne s’y attendait, ça a été un vrai succès. Van Canto est juste arrivé sur scène et a commencé à chanter.

Joakim : Et c’était avant qu’ils n’enregistrent cette reprise sur laquelle je chante donc personne n’aurait pu penser que ce groupe appelé Van Canto allait arriver sur scène et chanter Primo Victoria.

Krister : Est-ce qu’ils ne font pas aussi cette chanson de RonjaRövardotter ? (ndlr : film suédois inspiré d’un roman et sorti en 1984)

Joakim : Oui, ils l’utilisent comme intro en fait.

Krister : Comment elle s’appelle ?

Pär : C’est Rövarsongen. (ndt : littéralement « la chanson du voleur »)

Krister : Haha, simplement.

Pär : Bref, c’est un groupe bon et unique.

Journaliste : Leur façon de chanter a un débit qu’on pourrait rapprocher de celui du rap vous diriez ?

Tout le monde : nooooon…

Pär :C’est du rakatakatakametal !

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L’enfer au piano qui est devenu Cliffs of Gallipoli

Pär : Jocke, tu n’as pas rejoint le groupe en tant que chanteur au début, mais tant qu’organiste et tu jouais toutes sortes de…

Jocke : Organiste ! Merci pour ça hahahahan tu as choisi la façon la plus cool possible de le dire !

Pär : Bref, tu jouais du piano, du synthétiseur et tout et je me souviens de la fois où tu étais assis à ton piano à galérer pour trouver ce riff principal, celui au piano de Cliffs of Gallipoli.

Jocke : Oui, c’était l’un de ces projets de longue haleine qu’on rencontre parfois. J’ai commencé à travailler sur ce titre vers fin 2005, début 2006, mais il n’est sorti que sur Art Of War (ndlr : 2008). C’est le genre de projet dont je suis tombé un peu trop amoureux. Ce que je créais n’était jamais assez bon donc ça a pris du temps. Mais je crois qu’aujourd’hui encore, c’est la chanson avec laquelle je suis le plus à l’aise.

Pär : Elle s’est avérée plutôt bonne et le single Cliffs of Gallipoli nous a valu notre premier disque d’or. Donc au final c’est une bonne chose.

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