Paris, le 09/10/2010
«We will meet again, very very soon »
Joakim conclue souvent les prestations du groupe par cette phrase. Seulement pour le coup, il était « on ne peut plus proche » de la vérité.
Un tout petit plus de cinq mois. C’est la durée que nous avons attendu avant d’avoir l’opportunité de les revoir. Cette fois-ci au trabendo, petite salle d’une capacité de 700 places environ
Paris, le 05/03/2011
De nouveau, l’affiche était initialement composée de trois groupes.
Et de nouveau, ce ne sont pas les absents qui manquent. Il n’y a jamais eu de groupe d’ouverture. Seuls Nightmare et Sabaton se sont produits ce soir-là. Et, pour cause de parentalité, l’un des deux guitaristes de Sabaton (Rikard Sunden) a été remplacé par le bassiste de Dragonforce (Frederic Leclercq). On a pu le rencontrer avant le concert et à l’époque, comme beaucoup de jeunes qui sortent du système scolaire, je parle aussi bien anglais que….Bah vous savez, la caricature du français qui parle anglais. Donc ça faisait plaisir d’échanger avec un artiste dans sa langue natale.
Il y avait également Daniel Myhr le claviériste de l’époque. Alors lui c’est toujours le premier à venir auprès des fans avant le concert et le dernier à rester après. De ce côté-là une mentalité exemplaire. On pouvait lui faire dédicacer tout et n’importe quoi, pendant des heures durant, il était toujours volontaire.
En entrant, j’ai découvert une salle à la disposition vraiment inédite. Surtout que les premières places étaient très très proches de la scène. Ce qui ne laissait pas beaucoup de place pour les photographes. Fort heureusement, j’ai réussi à être tout devant. Quel plaisir d’avoir les artistes à quelques centimètres et personne pour gâcher la vue. Et quand je dis qu’on était proches, je veux dire, vraiment très proches.
Nightmare, groupe grenoblois a ouvert les hostilités d’une manière on ne peut plus entrainante. Menés par leur excellent chanteur, Jo Amore, le groupe a convaincu un grand nombre de fans grâce a du bon heavy metal, des solos vraiment sympa et une bonne présence scénique. Depuis, le groupe a connu beaucoup de changements, mais si j’en crois les avis de quelques amis facebook (coucou Antoine & Jp 😉 ) leur dernier album a l’air d’être une bonne surprise.
Puis est venu le temps pour les héros de la soirée. Toujours aussi souriants, toujours avec autant de patate sur scène. Mention spéciale pour le batteur, Daniel Mullback qui envoie du lourd. Ce gars-là, dans le plus grand des calmes, combine la batterie, les chœurs, les headbang et la distribution de sourires. Il a nettement contribué à me donner envie de faire la batterie, ce que je fais depuis 4 ans.
Et puis la sienne, ce soir-là était juste magnifique. Ce phœnix, sur fond bleu électrique, j’ai dû laisser un peu de bave sur la barrière.
Frederic Leclercq n’a jamais donné l’impression d’être d’un autre groupe. D’un point de vue musical, Il s’est parfaitement intégré. Et d’un point de vue scénique on sentait bien qu’il voulait rester à sa place et ne pas voler la vedette aux suédois. Rappelez-vous, nous sommes début 2011 et Dragonforce est un groupe plus important. À ce propos, je me rappelle qu’il s’est fait taquiner par Joakim. Le public parisien (comme souvent) était chaud bouillant (pogos, slam, cris, applaudissements), il y avait une ambiance énorme ! Ainsi, Joakim ne s’est pas privé pour regarder Fred en mode : « Eh, t’as vu un peu » ? Vraiment sympa la complicité entre les deux. Ce dernier a vivement été félicité à la fin du concert pour son remplacement efficace.
En interview, Joakim dit souvent qu’il se passe toujours quelque chose d’extraordinaire à Paris. Pendant longtemps j’ai cru qu’il disait ça pour nous faire plaisir, qu’il devait dire ça de n’importe quelle capitale. Et après les avoir vus plusieurs dizaines de fois, et dans 5 pays différents, je peux confirmer que c’est tout à fait vrai. Mais nous aurons le temps d’y revenir. Entre autres, on retiendra les slammeurs (et slammeuses) qui arrivaient directement sur scène pour embrasser Joakim et les objets à la con (peluches, soutiens gorge) qui ne manquaient pas d’amuser les gars.
Cette vidéo illustre bien l’ambiance vécue. Et si on fait bien attention, à la toute fin, on peut observer Daniel Myhr (claviers) qui vient voir Daniel Mullback (batterie) pour lui dire qu’il est allé trop vite. Je me suis amusé à superposer cette vidéo avec la version studio, et en effet, le gain de temps est de plusieurs secondes. Le tout se termine avec les sourires complices des deux protagonistes.
Étant particulièrement fan des morceaux rapides et entrainants, on peut dire que j’ai été servi ce soir-là, notamment avec Screaming Eagles, 40 :1, Panzer Battalion (jouée encore une fois en bonus) & Attero Dominatus.
Intro
Ghost Division
Uprising
White Death
Cliffs Of Gallipoli
40:1
Rise Of Evil
Attero Dominatus
The Price Of A Mile
Screaming Eagles
Saboteurs
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Coat Of Arms
Panzer Battalion
Primo Victoria
Metal Medley
Outro
Après la fin du concert, nous avons été mis dehors par la sécurité. L’attente pour rencontrer les membres du groupe fut longue et désagréable (Paris au mois de mars, la nuit, je ne vous fais pas un dessin). Nous avons donc attendu que la sécurité parte, pour re rentrer dans la salle. Cette audace nous a permis de trouver les Daniel, Pär, Joakim et Oskar en train de déguster tranquillement leurs bières. L’occasion d’échanger avec eux sur le concert, de faire signer les tickets et d’immortaliser l’ensemble par quelques photos.
Dans le prochain article, on se retrouvera en Belgique pour « The last battle of the world war tour », avec beaucoup de surprises.
À bientôt